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Dire ou se taire ? partie 2  

Bel_Homme_PariX 38M
4 posts
12/21/2019 2:16 am
Dire ou se taire ? partie 2


C'est peut-être pour cela que beaucoup s'oriente vers d'autres horizons. Dont moi.
L'homosexualité (ici, comme pratique et moins comme orientation, et qui inclut aussi la bisexualité), est encore aujourd'hui, un tabou dans nos sociétés. L'existence des sites de rencontre de ce genre permet de se garantir un relatif anonymat. On ne se connaît pas, la probabilité d'une rencontre IRL (In Real Life pour les non-initiés) fortuite dans la vie "normale". est faible.

J'ai mis du temps à dire oui à un homme. Question d'âge, question (très injuste) de physique, question de "feeling", question d'audace aussi. Car oui, quand on est engoncé dans la crainte d'être reconnu, de tomber sur quelqu'un qu'on connaît, ça joue fortement.

Après divers échecs (tant par renoncement de ma part que de plantage), je décidai de passer le pas.
Ce fut quelqu'un d'un peu plus âgé que moi, en-dessous de la trentaine à l'époque. Je ne me souviens plus de nom, alors appelons-le Adrien. On s'était chauffé par messagerie instantanée, et le courant était bien passé. Très bien même. Nous échangeâmes nos n°s, il m'appela, et nous convînmes de passer du temps ensemble. Il était du côté de Saint-Michel, quartier que je connaissais bien… et donc un risque de croiser des connaissances. Pourtant, je pris mon courage à deux mains et pris le métro.

J’avoue que j’oscillais entre excitation et crainte, quelque chose d’assez irrationnel au final. Je n’avais jamais touché un homme, et je m’apprêtais à le faire.

Il vint me chercher devant le métro. Il y avait du monde, l’automne était doux.

Il me fit entrer chez lui. Je n’osai lui dire que c’était, on peu le dire, ma première fois. Je ne lui ai d’ailleurs pas dit après.
studio était bien agencé, dans la longueur. Il avait mis une lumière tamisée, rosée… bon dit comme ça, ça fait cucul, mais c’était assez intime. Il était souriant, sans doute aussi très excité. J’essayai de garder une certaine maîtrise de moi-même. Je lui demandais à boire, ma gorge était sèche. Il me tendit un verre d’eau, je le remerciai. Nous échangeâmes quelques banalités, puis nous fîmes silence, en nous regardant.

Ça a dû durer très peu de temps. C’est moi qui brisa le silence : « ferme les yeux ». Et de manière rapide, je me déshabillai d’une traite, me retrouvant nu et le sexe tendu devant lui. « ouvre tes yeux ». Je crois qu’il fut tout autant surpris que moi de ce que j’avais choisi de faire, éclatant de rire. « ha ben on n’est pas au même point, là » dit-il en souriant, puis il m’embrassa.

C’est étrange d’embrasser un homme, ce n’est pas la même sensation qu’une femme. Je me demande ce que dirait l’une d’entre-elle en lisant ces lignes.

Je le déshabillai, tandis qu’il me menait vers canapé. Nous étions nus tout les deux, nous caressant, nous embrassant, bandant.

C’est idiot à dire tout ça, vous vous en doutez. Peut-être que le sceau de la confession m’y pousse.

Je pourrais continuer par le menu que que nous fîmes. En réalité, nous ne fîmes que nous sucer et masturber.

En fait, j’ai découvert deux sources de plaisir : la fellation à l’autre, et l’anulingus. Pour le premier, j’ai été surpris de la texture du gland, un peu comme un gros champignon. j’avoue que la comparaison est peu… spéciale. Mais c’est quelque chose de très excitant, et
Quant à l’anulingus, j’ai été surpris par le plaisir qu’il procure réellement. Même s’il faut passer outre une barrière, celle de l’a priori hygiénique. Et si celle-ci est rapidement tombée, elle est également revenue après coup.

Malheureusement, la sodomie ne fut pas au rendez-vous. D’une part, je ne suis pas parvenu à pénétrer mon partenaire. Sans doute l’avais-je mal préparer, tandis que la peur de mal faire me coupa l’excitation. Bien qu’il fut patient et me refaisait bander par une fellation, je renonçai.
D’autre part, après cet échec, Adrien éjacula alors que je le masturbai. Peut-être la déception de n’avoir pu le pénétrer m’avait fait redoubler d’ardeur.

Cependant, je pris du plaisir tout du long. Je jouis également quelques minutes plus tard, excité par mon amant d’un soir et me masturbant.

J’aurais pu accepter un « second round ». Je l’ai quelque peu regretté dès de retour chez moi. Mais après quelques échanges, je décidai de partir. Bien qu’il reprit contact avec moi, je ne le revis pas. Décision idiote, peur d’un attachement, ou d’autre chose.

Puis le temps passa. Quelques contacts, sans plus. Puis il y eu le deuxième homme, Bruno (ce n’est pas nom, mais c’est plus simple). Bruno est un quinquagénaire, bel homme, corps sec. Il s’adresse par messagerie. Il est doux, simple, gentil. Aucune grossièreté, bref, ça matche. On s’entend pour se voir, un dimanche après-midi. Il habite du côté d’Arts-et-Métiers.

Là aussi, j’ai une boule au ventre. C’est idiot, ce mélange d’excitation et d’anxiété.

J’arrive chez Bruno. Il est en peignoir, accueillant. Il parle doucement, il est doux dans sa manière d’être. C’est rassurant, il me met à l’aise. « Tu peux te déshabiller si tu veux ». Je reste en boxer, cachant mal mon excitation. « tu veux boire quelque chose ? » J’acquiesse. Il me sert une bière, nous discutons de tout, de nous, de rien. Nous fumons un peu. Puis de sexe, de nos vies, tout ça. Puis il me propose de s’allonger sur le lit. J’enlève le dernier carré de tissu que j’ai sur moi, et il ôte peignoir. Il est beau, le corps sec. Il m’embrasse, m’étreint, je me laisse totalement aller.

Est-ce utile de vous dire ce que nous avons fait ? Un homme mature apprend à un jeune à faire l’amour avec un homme. Voilà. J’ai pris du plaisir. Puis il m’a demandé si je voulais qu’il me sodomise. J’ai dit oui. Il m’a mis en position, préparé l’anus avec un gode, dans une infinie douceur (oui, je répète beaucoup ce mot, mais c’est ce qui le caractérise, c’est être). Puis me pénétra.

J’avais déjà insérer des godes dans mon cul, je savais donc que cela pouvait être agréable… ou douloureux. Mais un sexe, c’est autre chose, plus chaud, plus vivant.

Et je vous rassure tout de suite : il avait une capote

Je pris donc du plaisir, même si, à ma grande surprise, je ne bandais pas. J’appris plus tard que c’était quelque chose de normal, et même assez courant.

Une chose amusante fut… que j’eu très envie de pisser au bout de quelques minutes. Il faut dire que la vessie n’est pas loin, et que la bière n’est pas vraiment ce qu’il y a de plus recommandé en la matière. Je fus également surpris de sentir mon colon chauffer autant. Nous fîmes donc une pause. Après m’être soulagé, le le trouvai devant sa fenêtre de cuisine à fumer, peignoir sur les épaules. Je repris une cigarette, nous rediscutâmes un peu. Puis, je pris l’initiative. Tirant une dernière bouffée, je m’agenouillai vers sexe pour y souffler la fumée, avant d’y faire entrer <b> phallus </font></b>au repos… qui grossit dans ma bouche.
Nous finîmes par nous masturber mutuellement, et, encore une surprise, nous éjaculâmes ensemble. Je crois que ce fut la plus explosive et la plus forte des éjaculations que j’ai pu avoir, un formidable orgasme. Et surtout, c’est encore à ce jour la seule personne qui réussit à me faire jouir ainsi, hommes et femmes confondus.

Puis nous discutâmes. Puis je partis. Et quelques temps plus tard, nous nous revîmes. Ce fut peut-être moins intense que la première fois, mais tendre tout de même. Et ce fut tout.

Par la suite, je rencontrai deux autres hommes, mais le feeling des premiers échanges céda le pas à une relative déception. Le premier (ne le nommons pas) était centré sur sa propre jouissance. Citôt éjaculation atteinte (qu’il eut en rejetant ma main qui le branlait), il me délaissait à mon sort.
Le second, m’avait « trompé sur la marchandise ». Une fausse photo, une personne peu avenante. Certes, il me sodomisa, mais je n’étais pas attiré et ne prit guère de plaisir. Là aussi, pas d’attention pour le partenaire, ce qui fait qu’au moment où il allait jouir, il se retira de moi en laissant tomber sperme sur mon sexe… ce qui devait être excitant ne le fut pas du tout.

Tendress38 54F
141 posts
1/18/2020 10:05 am

E bien je trouve cela courageux d'oser te livrer ainsi, de parler de ce que tu aimes et de décrire tes rencontres.
L'avantage de ce site, c'est l'anonymat. Tu peux écrire ce que tu veux, dans la mesure où c'est respectueux et correct.
Merci pour ce partage

Tendress38


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